Le blog d'un Sun Fast 3200.....
“L’équipage est ravi de ce résultat ! À part le passage des îles Lavezzi dans des vents extrêmement faibles, nous avons effectué une montée sur le Cap Corse par un vent entre 15 et 20 nœuds dans lequel nous avions une super bonne vitesse au près serré, proche des 7 nœuds. À peu près à mi-parcours, nous nous sommes légèrement décalés vers le large afin de profiter sur le bord suivant de la bascule du vent à l’Est. Nous avons passé le Cap Corse vers 8h00 du matin et avons constaté qu’il n’y avait que des gros bateaux devant nous. La descente s’est faite sous spi jusqu’à Ajaccio, d’abord sous spi médium et ensuite sous spi lourd asymétrique que nous avons gardé le plus longtemps possible, malgré un vent moyen soutenu d’environ 35 nœuds, avec des claques à 44 nœuds et une pointe de vitesse à 18,60 nœuds ! Nous avons "calmé le jeu" pendant un moment sous solent tangonné afin de préserver le matériel jusqu’à l’arrivée. Le changement de régime météo s’est fait comme d’habitude au niveau d’Ajaccio, nous nous sommes alors retrouvés au près bâbord amure, dans un vent forcissant sans arrêt entre 30 et 40 nœuds jusqu’à la ligne d’arrivée passée vers minuit. Ce Tour de Corse restera dans les mémoires de l’équipage pendant longtemps ! Avec la satisfaction d’avoir navigué propre sans rien casser.” Jean Gonon
Ca y est les premiers bateaux de la Tranquadra partis de Barcelone ont franchi le Détroit de Gibraltar, et c'est 2 Sun Fast 3200 qui ont pris la tete avec une belle avance.
Lancés maintenant dans le sprint final vers Madère ce sont les monégasques Blandine MEDECIN et Jean RODELATO sur leur Sun Fast 3200 Williwaw qui, apres une tres belle option vers la cote africaine à Gibraltar, menent la danse. Il ont retrouvé le vent, qui les poussent vers l'arrivée. Il ont une vingtaine de milles d'avance sur le Sun Fast 3200 Scheggia des italiens Nino MEROLA et Andrea CARACCI.
Bonjour,
Ce gars-là, il a un truc. Une gueule d’ange, oui, un sourire désarmant, peut-être, une trompeuse candeur qui cache une incroyable détermination, sans doute, mais aussi autre chose. Il a, comment dire, un regard pur qui voit un peu plus loin, un peu mieux que vous et moi. Qui rend possible des trucs même pas imaginables en rêve, comme construire un canote en fibre de jute, l’armer de matos de récup rouillé jusqu’à la trogne après une semaine de mer, et le ramener du Bangladesh jusqu’en France quand on n’a presque jamais bordé une voile de sa vie…En fait, on se doutait un peu de tout ça après les quelques jours passés en sa compagnie à La Rochelle (lors de l’élection du Voilier de l’année). Mais on vient de découvrir qu’il a aussi une plume, et ça c’est l’une des bonnes surprises que recèle le génial petit livre ci-dessous. Corentin de Chatelperron le vendait dans un petit coin du hall 1, au salon nautique (le Nautic comme on dit, qui au passage devrait mieux traiter ses aventuriers). Un livre qu’on lit vite et qu’on oublie lentement, qui fait rire aux éclats (les extraits d’e-mails sont excellents), qui fait un peu (rétrospectivement) peur aussi, et qui fait même réfléchir sans jamais verser dans le moralisme ou la philosophie de comptoir. A lire toute affaire cessante, pour moi c’est la révélation de l’année. Sacré Coco ! Son blog ici, et là celui de l’éditeurpour acheter le livre (18 €).
